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Quelques informations techniques intéressantes : Réparer les pixels défectueux : clic > 
Sites web de solutions de pannes : liens Pour ceux qui on un TV à tube à régénérer : 3 schémas qui peuvent encore servir
 Nouveautés multimédia :  50 à 103 pouces Panasonic (1" pouce = 2,54 cm) Panasonic a présenté une gamme de téléviseurs plasma gigantesques. 4 modèles ont été montrés, avec une dalle allant de 50 à 103 pouces (50, 58, 65, et 103") diagonale de 2 m 60.
Ils sont tous Full HD (1920 par 1080 pixels) et PDP, mais possèdent également un taux de contraste de 3000:1 Prévus pour le mois d'octobre 2006 : le 103 pouces = 41 000 €.Principe : Les écrans Plasma fonctionnent à peu près de la même manière que les lumières néon ou fluorescentes - ils utilisent l’électricité pour illuminer un gaz. La décharge de gaz ne contient pas de mercure, un mélange de gaz nobles (argon 90% et xénon 10%) est utilisé à la place. Omniprésent sur terre, on le trouve en milieu naturel (enveloppe de la Terre, soleil..). Ce mélange de gaz est inerte et non-nocif. C’est un fluide ionisé : les atomes qui le composent ont perdu un ou plusieurs de leurs électrons, et ne sont plus électriquement neutres. Le gaz est contenu dans les cellules, correspondant aux pixels, dans lesquelles sont adressées une électrode ligne et une électrode colonne permettant d'exciter le gaz de la cellule. En modulant la valeur de la tension appliquée entre les électrodes et la fréquence de l'excitation, il est possible de définir jusqu'à 256 valeurs d'intensités lumineuses. Le gaz ainsi excité produit un rayonnement lumineux ultraviolet (donc invisible pour l'humain). Grâce à des luminophores respectivement rouges, verts et bleus, répartis sur les cellules, le rayonnement lumineux ultraviolet est converti en lumière visible, ce qui permet d'obtenir des pixels (composés de 3 cellules) de 16 777 216 couleurs (2563). Avantages et inconvénients : La technologie plasma permet des écrans de grande dimension et restent particulièrement plats, avec à peine quelques centimètres de profondeur et de très bonnes valeurs de contrastes même sous un angle aussi important que 160 degrés - à la verticale comme à l’horizontale. L’image pouvant être vue clairement depuis le haut, le bas, la gauche ou la droite, les écrans Plasma sont idéaux pour les présentations professionnelles, les écrans d’information publics, et bien d’autres applications mais le prix reste élevé. De plus la consommation électrique est plus de 30 fois supérieure à celle d'un écran LCD. L’un des plus gros avantages de la technologie plasma est son immunité totale aux champs magnétiques. Contrairement aux moniteurs conventionnels, l’écran plasma n’utilise pas de faisceau d’électrons - il n’est donc pas affecté par les champs magnétiques, ce qui permet une reproduction des images claire, sans bruit, dans toutes les circonstances, sans distorsion des couleurs ou de l’image. Il est donc particulièrement adapté à tous les environnements sujets à des interférences électriques, comme par exemple les installations de production électrique, les usines, les bateaux, les gares et les hôpitaux. Les écrans Plasma sont donc bien plus polyvalents que les tubes cathodiques traditionnels ou les rétroprojecteurs. Les recherches dans le domaine de l'affichage plasma : Création de meilleurs luminophores : il faut pour cela mettre au point des substances possédant un meilleur rendement (énergie acquise sous rayonnement UV) / (énergie dissipée sous forme de lumière visible), Amélioration de la forme des cellules, Amélioration du mélange argon-xénon pour que la création du plasma froid dans ce milieu fournisse le plus de rayonnement UV possible.  Nouveau moniteur LCD Samsung le 305T : et veut frapper fort en lançant un 30 pouces, soit 75 cm de diagonale, en format "wide" (16/10ème). Il permet d'afficher l'image à une résolution maximale de 2560 par 1600 pixels. Son taux de contraste s'élève à 1000:1 et son taux de luminosité s'établit à 400 cd/m². Il possède un temps de réponse de 6 ms et un angle de vision large de 178 degrés. Le panneau pèse 12 kg, et ses dimensions : 690,2 X 502 X 280 mm (avec pied). Il se connecte par port DVI. Orienté vers les domaines professionnels (graphisme, médecine...), le Samsung 305 T sortira au mois de novembre 2006 pour un prix de 1594 €. Nouvelle TV 46 pouces Full HD Samsung : Une nouveauté vient d’apparaître à la vente chez Samsung, un téléviseur 46" Full HD, le Samsung LE-46F71B. Cela peut étonner mais il s’agit du premier téléviseur Full HD Samsung à être disponible. Des performances haut de gamme. Ses caractéristiques sont en rapport avec la taille de la diagonale de l’écran qui atteint les 116 cm, outre la résolution Full HD on trouve un taux de contraste dynamique de 6000:1 maximum pour une luminosité de 500 cd/m² et des angles de vision très larges de 178°. Le temps de réponse est dans la moyenne avec 8 ms. Modèle haut de gamme oblige on trouve aussi un lecteur de cartes mémoire 9 en 2 capable de lire les photos JPEG et les MP3 et AAC ainsi que deux ports HDMI et un USB compatible PictBridge. Taille de l’écran : 46" (116 cm) Résolution maximale : 1920 x 1080p (Full HD) Temps de réponse : 8 ms Luminosité : 500 cd/m² Taux de contraste : 6000:1 Angles de vue : 178° (horizontal et vertical) Tuner analogique Audio 2 x 10 W Connectique : 2x HDMI, péritel RVB, composante YUV, S-Vidéo, composite. L'écran LCD de 100 pouces de LG : Les constructeurs n’en finissent pas de pousser leurs technologies dans leurs derniers retranchements. C’est le cas de LG qui présentait au salon IMID en Corée un écran LCD gigantesque. Plus de 2,5 m de diagonale. L’écran plat présenté ici arbore donc simplement une diagonale de 100 pouces soit 254 cm. Autant dire que cet écran est bien sûr Full HD avec un taux de contraste de 3 000:1 et un temps de réponse de 5 ms. Pas de production industrielle pour le moment. Bien qu’impressionnant cet écran ne sera pas produit en série tout de suite. Le prix d’un tel modèle étant forcément prohibitif. LG n’a en tout cas aucunement communiqué sur son intention de le produire. Il faut plutôt y voir là un tour de force technologique, destiné entretenir l’image technologique du constructeur.
Des téléviseurs 4K pour 2010 : Sharp On commence à les voir se démocratiser, les téléviseurs les plus haut de gamme actuels sont à la norme Full HD c’est à dire capables d’afficher en 1920 x 1080. A peine arrivée sur le marché que les constructeurs présentent déjà leurs prototypes Super HDTV. 4096 x 2160 pixels. C’est Sharp qui commence en présentant un téléviseur 64" capable d’afficher 4096 x 2160 pixels (d’où l’appellation 4K) à 60 images/seconde soit une image qui comporte 4 fois plus de pixels qu’une image Full HD, donc une précision d’image encore accrue. Le 4K est la norme la plus récente des caméras numériques de cinéma (48 Mo par image). Ce n’est qu’une présentation technologique et les téléviseurs 4K ne sont pas près de voir le jour en nombre, les outils d’édition vidéo et surtout de traitement ne sont pas encore assez puissants, une image pèse 48 Mo et donc 1 seconde 2.88 Go, donc aucun support ne serait capable de stocker un film même Blu-ray et HD DVD, selon des officiels de Sony, la PlayStation 3 pourrait déjà lire ce format 4K. ouf !!Principe : L' écran à cristaux liquides (liquid cristal display, LCD, en anglais) est le principal composant des moniteurs plats pour l'informatique et la télévision et assure la fonction d'affichage d'un grand nombre de dispositifs portables. Présentation: Il utilise la polarisation de la lumière grâce à des filtres polarisants et à la biréfringence de certains cristaux liquides en phase nématique dont on peut faire varier l'orientation en fonction du champ électrique. Du point de vue optique, l'écran à cristaux liquides est un dispositif passif (il n'émet pas de lumière) dont la transparence varie ; il doit donc être éclairé. D'abord disponible en monochrome et en petite taille, il est utilisé dans les calculettes et les montres du fait de sa faible consommation électrique ; il permet actuellement d'afficher en couleurs dans des dimensions dépassant le mètre de diagonale. Il a supplanté le tube cathodique dans la plupart des applications, sauf en très haute définition lorsque la palette de couleurs doit être précise et fidèle et en environnement difficile (notamment des températures < à 5° C). Détails techniques: L'écran LCD (voir aussi "Technologies") est constitué de deux polariseurs dont les directions de polarisation forment un angle de 90°, de chaque côté d'un sandwich formé de deux plaques de verre enserrant des cristaux liquides. À chacune des interfaces avec les cristaux liquides, une couche de polymère, généralement un polyimide, rainurée assure l'ancrage des molécules au repos.
Les deux faces internes des plaques de verres comportent une matrice d'électrodes transparentes, une (noir et blanc) ou trois (couleur) par pixel. L'épaisseur du dispositif et la nature des cristaux liquides sont choisis de manière à obtenir la rotation désirée du plan de polarisation en l'absence de tension électrique (90° dans les écrans TN). Dans les écrans de grande dimension, on ajoute des espaceurs, petites billes transparentes, dans l'espace rempli de cristaux liquides pour maintenir la très faible épaisseur (20 µm) constante et précise. L'application d'une différence de potentiel plus ou moins élevée entre les deux électrodes d'un pixel entraîne un changement d'orientation des molécules, une variation du plan de polarisation et donc une variation de la transparence de l'ensemble du dispositif. Cette variation de transparence est exploitée par un rétro-éclairage, par réflexion de la lumière incidente ou par projection.
Les électrodes des pixels ne sont accessibles que par ligne ou colonne entières et la commande d'allumage ou d'extinction doit se faire par un balayage régulier des lignes de points. Les petits afficheurs LCD monochromes reposent sur le même principe mais utilisent souvent des électrodes avant en forme de segments de caractère de façon à simplifier l'électronique (commande directe en tout ou rien) tout en obtenant une très bonne lisibilité (pas de balayage).
LCD couleur:
Le principe de base est le même. Il nécessite trois cellules par pixels et le sandwich est complété par un filtre coloré de motifs rouges, verts et bleus. Généralement le filtre est une succession de bandes verticales alternant les trois couleurs. Il y a toutefois d'autres répartitions décalant les couleurs d'une ligne à l'autre. Afin d'améliorer la précision de rendu des couleurs, les éléments du filtre RVB sont séparés par une bande noire opaque. La technologie TN ne permet pas l'affichage de plus de 262 144 couleurs (3x6 bits). L'affichage de 16 millions de couleurs (3x8 bits) utilise une technique d'approximation par clignotement (dithering) qui alterne l'affichage de 2 couleurs qui encadrent la « vraie ». Éclairage: Il existe plusieurs modes d’éclairage adapté à chaque contexte d'utilisation qui doit tenir compte de la relative transparence des dispositifs à cristaux liquides : 15% pour les afficheurs monochromes et moins de 5% pour les écrans couleur du fait de l'interposition du masque coloré. Éclairage transmissif : L’écran fonctionne avec un rétro-éclairage (TV, moniteur informatique, appareil photo et caméra) par une ou des lampes à décharge à cathode froide dont la lumière est répartie par deux réseaux de prismes orthogonaux. Le principal avantage est la facilité d'utilisation avec une lumière ambiante faible ou moyenne. Les inconvénients sont : Une luminosité limitée (problématique en plein soleil) ; La consommation électrique de la source lumineuse ; La durée de vie limitée des lampes. Des prototypes de LCD rétro-éclairés par une matrice de diodes électroluminescentes (DEL) blanches ont été présentés ; ils améliorent nettement l'uniformité d'éclairage et promettent une durée de vie équivalente à celle du panneau LCD. Projection : L'éclairage transmissif est également utilisé dans les projecteurs, où l'image d'un écran LCD couleur de petite taille (environ 2 cm de diagonale) est projetée par un dispositif optique comparable à un projecteur de diapositive utilisant une lampe halogène de forte puissance. Les meilleurs résultats sont obtenus en utilisant 3 écrans monochromes et un ensemble de filtres et de prismes décomposant et recomposant le spectre lumineux. Éclairage réflectif : L’écran fonctionne avec la réflexion de la lumière incidente, très utilisé pour les assistants numériques personnels, les calculatrices, les baladeurs et les montres. Il s'utilise surtout avec les écrans monochromes, suffisamment transparents. L'avantage : Une luminosité naturellement adaptée à l'éclairage ambiant ; Le principal inconvénient : Illisible quand l'éclairage ambiant est faible. Éclairage transflectif : Il combine un dispositif réflectif et un rétro-éclairage transmissif. Disponible sur de nombreux assistants personnels (PDA) et certains appareils photo.
Les caractéristiques d'un écran LCD:  Les mesures sont définies par la norme ISO 13406-2 dont la règle la plus connue concerne les pixels défectueux qui répartit les écrans en 4 classes suivant le nombre de défauts par millions de pixels : Parmi les autres mesures définies : Définition en nombre de pixels : Le nombre de points constituant l'image visible. Dimensions : Le plus souvent c'est la diagonale qui est indiquée et, malgré la loi française, en pouces (2,54 cm). Angle de vision horizontal et vertical : Indique jusqu'à quel angle on peut observer l'image avec un contraste supérieur à 10:1 (ce qui est très peu par rapport au contraste de face !). Les performances généralement indiquées ne sont pas celles définies par la norme ISO, moins flatteuses. Contraste : Rapport de luminosité entre un pixel blanc et un pixel noir. Souvent obtenue en poussant la luminosité au-delà de l'utilisable (pour un écran informatique, la valeur recommandée est d'environ 100 cd/m²) Luminosité : (en toute rigueur c'est la luminance) Mesurée dans l'axe, en cd/m² Temps de réponse : L'ISO définit le temps total de l'aller retour blanc->noir->blanc. Il est souvent meilleur que celui nécessaire à la transition blanc->gris->blanc, plus représentative d'une utilisation courante.
Les valeurs courantes en 2006 :
 L'un des plus grands écrans LCD " 82 "Chromaticité:
La Commission Internationale de l'Éclairage (CIE) a déterminé sur un échantillon de la population la gamme de couleurs que l'œil humain sait discerner et distinguer. La plupart des moyens de restitution (écrans, imprimantes) sont loin de pouvoir reproduire l'ensemble de cette gamme de couleur. Les écrans LCD ont beaucoup progressé en qualité de couleurs et la plupart dépasse l'étendue de couleur (gamut) sRGB, référence sous Windows, et certains modèles professionnels approchent du gamut NTSC utilisé par la télévision. Technologies:
Écran LCD-TN: 1: Plaque de verre; 2 & 3: Polarisants vertical et horizontal; 4: Filtre couleur RVB; 5 & 6: Electrodes horizontales et verticales; 7: Couches polymère d'alignement; 8:Billes d'espacement TN, DSTN: La technologie de base, le TN (Twisted nematic) fut la plus répandue malgré des insuffisances dans le rendu des couleurs et le contraste ainsi qu'un fort traînage. Elle a été améliorée dans les écrans DSTN (Dual scan twisted nematic) qui améliore la stabilité de l'image en procédant à sa formation par un double balayage. Malgré des améliorations successives, ces technologies dites à matrice passive ont un contraste limité à 50:1, une qualité moyenne des noirs en général. Des écrans à double couche (Double Super Twisted nematic) ont également été produits pour optimiser l'équilibre chromatique de la lumière produite. Les écrans TN et DSTN sont transparents au repos. Écran LCD-TFT: par rapport au LCD-TN 5 & 6: lignes de commande horizontales et verticales; 7: polymère d'alignement; 9: transistors; 10: électrode frontale; 11: électrodes élémentaires. TFT:
Sa variante TFT, est la plus utilisée dans les écrans couleur pour informatique et la télévision. Elle remplace la grille d'électrodes avant par une seule électrode en ITO (oxyde d'indium-étain InSn2O3) et la grille arrière par une matrice de transistors en film mince (Thin-film transistor), un par pixel (trois par pixel en couleur) qui permet de mieux contrôler le maintien de tension de chaque pixel pour améliorer le temps de réponse et la stabilité de l'affichage. La plupart des écrans LCD couleur de qualité utilisent aujourd'hui cette technologie TFT dite à matrice active qui ont permis d'obtenir des temps de réponse en dessous de 10 ms. Le contraste reste toutefois limité aux alentours de 300:1 que seuls les écrans de type PVA dépassent. Le film mince de silicium est gravé avec les procédés de fabrication des dispositifs à semiconducteurs sur un dépôt extrêmement mince (quelques centaines de micromètre) de silicium. On ne sait pas actuellement déposer du silicium monocristallin car il est impossible de faire croître celui-ci sur du verre (à la température nécessaire, 1450 °C, le verre est presque liquide). Schéma électrique équivalent; le pixel inférieur est affiché jaune :
Le silicium est déposé par diffusion gazeuse (on obtient alors une couche amorphe) ou par recuit d'une fine tranche de silicium (le silicium reste localement cristallisé : polycristallin). Ce recuit peut se faire : par étuvage de l'ensemble, ce qui n'est possible qu'avec du quartz du fait de la température >1000° C nécessaire. Cette technique est utilisée pour les panneaux LCD pour projection dont les faibles dimensions sont compatibles avec celles des lames de quartz. par chauffage localisé par balayage avec un faisceau laser. Une couche polycristalline permet de graver des circuits plus performants d'un facteur 100 par rapport au silicium amorphe et, bien sûr, d'obtenir une plus grande finesse. Les écrans TFT hors tension sont noirs. IPS et S-IPS: La technologie IPS (In-Plane Switching) développée par Hitachi en 1996 perfectionne la technologie TN-TFT en utilisant des cristaux liquides dont l'axe est parallèle au plan de l'écran. L'angle de vision est très large mais le nombre de transistors double, diminuant la transparence. MVA et PVA: Un perfectionnement, le MVA (Multi-domain Vertical Alignment), a été introduit en 1998 par Fujitsu et améliore sa technologie VA en intégrant plusieurs domaines de réfraction par cellule, augmentant la qualité du noir (<1 cd/m²) permettant ainsi d'améliorer fortement le contraste utile et l'angle de vision. Le dernier développement en est le PVA (Patterned Vertical Alignment) par Samsung qui atteint des noirs de 0,15 cd/m² permettant un contraste de 1000:1. Les écrans MVA sont opaques au repos. Fabrication: Procédé: Le processus de fabrication des dalles LCD est très automatisé et utilise une succession de machines de très haute précision en atmosphère contrôlée. Le point de départ de chaque face est une dalle de verre de grande dimension (jusqu'à 1,9 m par 2,2 m pour la "génération 7") sur laquelle sont préparés plusieurs écrans simultanément. Elles sont découpées après l'assemblage par collage des deux côtés. Le verre utilisé doit pouvoir être produit en faible épaisseur (inférieure au millimètre) et résister aux différents traitements chimiques et thermiques sans déformation (température de transition vitreuse supérieure à 600° C) ni perte de transparence (résistance aux dérivés fluorés). À cet effet, on utilise des verres à forte teneur en silice, sans addition de baryum. La vitre avant reçoit successivement les pigments du masque coloré, une couche de protection, une couche d'ITO (électrode avant) puis de polyimide. Celle-ci est légèrement rainurée par frottement avec un velours spécial. La vitre arrière suit un processus plus complexe : dépôts de silicium, de métaux pour les électrodes, les lignes de données et condensateur (Tantale, Aluminium), oxydation, photolithographie, puis espaceurs et finalement le polyimide. L'assemblage par collage doit être extrêmement précis (de l'ordre du micromètre) pour assurer une parfaite correspondance entre le masque coloré et les sous-pixels. Alors seulement l'ensemble est rempli avec la solution de cristaux liquides. La dernière opération est l'application d'un film polarisant (acétate de polymère) de chaque côté de l'assemblage. Ordres de grandeur: Pour mieux se rendre compte de certains problèmes d'industrialisation : les plaques de verre ont une épaisseur inférieur à 1 mm (couramment 0,7 mm) ; l'épaisseur des électrodes en ITO, 100 à 150 µm, leur donne une bonne transparence ; Les films polyimide sont extrêmement fins : 10 à 20 µm ; La couche de cristaux liquides se glisse dans un espace de 10 à 20 µm, soit moins de 1/100 de l'épaisseur totale, ce qui rend très long le remplissage des écrans de grande taille ; Dans les écrans TFT, la couche de silicium ne dépasse pas 100 µm ; Compte tenu de ces dimensions, la quantité de cristaux liquides dans un écran de 1 m de côté est de l'ordre de 20 cm³ soit 2 cL ! Perfectionnements récents: Ils visent à améliorer : le temps de réponse : Overdrive : Technique de commande consistant à appliquer une impulsion de tension plus élevée que nécessaire à l'obtention d'un niveau de gris pendant le début du cycle. Le temps de réponse blanc->gris se rapproche ainsi du blanc->noir ; le contraste et la profondeur du noir en diminuant la proportion de surface occupée par le masque tout en rejetant au mieux la lumière parasite ; Électrodes sur résine : Les électrodes ITO ne sont plus déposées sur le substrat entre les pistes mais après remplissage par une fine couche de résine, sur celle-ci, permettant aux électrodes d'avoir la taille maximale efficace, Masque sur couche TFT : En complément du masque entre les pavés de couleur du filtre RVB, un masquage est directement appliqué sur la couche TFT entre les électrodes de chaque cellule ; la qualité : Espaceurs photogravés : Les billes d'espacement sont dispersées aléatoirement et peuvent endommager le filtre RVB ou gêner le fonctionnement. Elles sont remplacées par des cônes découpés dans de la résine époxy photosensible positionnés à des emplacements optimaux. Autres procédés: Parmi les technologies alternatives utlisant les cristaux liquides, Philips vient de présenter des prototypes de LCD "peints" ou paintable display produit par un processus plus simple (dépot de couches superposées) se terminant par une photogravure des cellules de cristaux liquides (photo-enforced stratification). Voir aussi: L'avenir : L'écran LCD zéro énergie ?: Le dispositif "zenithal bistable device" (ZBD), développé par la société britannique QinetiQ conserve une image sans alimentation électrique. La société française Nemoptic développe une autre technologie zéro-énergie, qui permet d'afficher des niveaux de gris et même de fabriquer des écrans couleur et se trouve désormais au stade de la pré-industrialisation pour des applications allant de l'ultra-portable (e-livre, e-dictionnaire) à l'étiquette électronique. Les technologies émergentes concurrentes: Écrans: Les écrans électrolumiscents à OLED (Organic light-emitting diode) ; Les écrans électrochromes utilisant les propriétés des viologènes (dérivés de la 4,4'-bypiridine) ; Reprenant en le simplifiant et le démultipliant le principe des tubes cathodiques (impact d'électrons accélérés sur un "phosphore") les SED (Surface-conduction Electron-emitter Display) semblent plus prometteurs à terme que les écrans plasma. Projection: Les cellules DLP (Digital Light ProcessingTM) utilisant des miroirs oscillants microscopiques, les DMD (Digital Micromirror Device) ; la technologie LCOS (Liquid Crystal On Silicium), très récente, ajoute une couche réfléchissante entre les TFT et les cristaux liquides.
 Le plasma fait de la résistance : La technologie plasma est vivement concurrencée par les LCD qui ont prix le dessus commercialement. Pourtant, Pioneer vient de présenter un modèle, grande diagonale et taux de contraste record, le PDP-5000EX de 60 pouces, affiche un taux de contraste impressionnant de 20 000:1 Celui-ci permet une profondeur des noirs des plus totale sans qu’ils paraissent tirer vers le gris comme quelquefois avec certains modèles. Une relance du plasma ? Ce genre d’amélioration technique permettrait de remettre le pied à l’étrier du plasma, dépassé aujourd’hui en terme de vente par le LCD, offrant une plus large palette de taille et donc de prix. Même si beaucoup reconnaissent la supériorité technique de cette technologie, elle reste seulement disponible sur les grand format d’écran, le prix moyen est donc plus cher même si à taille égale le plasma reste plus abordable que le LCD.
TV du futur : TV SED Full HD de 55 pouces : Lors du salon SEATEC au Japon, Canon et Toshiba (les deux inventeurs de la technologie SED) ont présenté un téléviseur avant-gardiste basé sur la technologie SED. Des performances hors normes. Le Surface-conduction Electron-Emitter Display est la prochaine génération de téléviseurs, ils sont destinés à succéder aux TV LCD actuelles. Ce modèle hors normes possède des caractéristiques que ne peuvent pas atteindre les écrans d’aujourd’hui, il affiche en résolution Full HD soit 1920 x 1080 en progressif, possède un temps de réponse de 1 ms, une luminosité de 450 cd/m² et enfin un taux de contraste de 50 000:1 (les 100 000:1 ne sont pas exclus dans les futurs modèles) avec des angles de vision de 180° dans tous les sens !!! Pour fin 2007 / 2008. Les écrans SED devraient commencer à apparaître fin 2007 pour une production en masse en 2008, les constructeurs espèrent bénéficier des jeux olympiques pour dynamiser les ventes et démocratiser ces écrans. Principe : Les futurs écran plats TV-SED, contrairement aux écrans "Plasma" et "LCD", partent du principe de base du tube cathodique : ils utilisent le flux d’électrons des tubes cathodiques traditionnels (CRT - Cathode Ray Tube), c'est-à-dire un canon à électrons qui émet un flux d'électrons dirigés vers un écran couvert de petits éléments phosphorescents pour créer une image. Un écran de 40 pouces (~101 cm) aura une épaisseur de 1cm pour un poids d'environ 20 kg et une consommation voisine de 60 W. Contrairement au CRT, à la place de l’unique canon à électrons du tube cathodique, le panneau SED est tapissé d’autant de nano-émetteurs d’électrons que de pixels qu’il contient. Chacun de ces pixels est constitué d'une fente de quelques nanomètres de large, située entre deux pôles électriques. Lorsqu’un courant électrique est appliqué aux pôles, les électrons sont émis d’un côté de la fente puis accélérés par le voltage appliqué entre les deux plaques de substrat de verre, ils sont projetés vers le substrat de façade et entrent en collision avec la couche de phosphore, ce qui crée l’émission de lumière et la formation d’une image. Comme le LCD, l’écran SED se compose de deux plaques de verre. La première est recouverte d'un film d'émetteurs individuels d'électrons situés à quelques millimètres d'une seconde plaque de verre recouverte de phosphore. L’une émet les électrons, l’autre contient une substance luminescente appelée luminophore. C’est la différence de potentiel entre les deux plaques qui permet l'émission électronique et sert de "tube cathodique". La différence technologique avec les écrans à tubes cathodiques classiques réside dans le fait que chaque pixel possède sa propre source d’électrons ; ainsi, on peut imaginer autant de tubes que de pixels sur l'écran... il n’y a donc plus de balayage, chaque point lumineux possède son propre canon émissif avec un temps de réponse pratiquement nul ! Un tel niveau de contraste, un vrai niveau de noir, voilà des qualités que ne peuvent égaler les panneaux LCD et plasmas. La définition de l’image est extrêmement fine : des millions de sources émettrices parsèment l'écran, diffusant les 3 sources de couleurs primaires RVB (Rouge-Vert-Bleu). Dans un écran SED haute définition (composé de 1 920 lignes horizontales de 1 080 points lumineux chacune) il y a plus de 6 millions de canons électroniques ! Procurant des images nettes, une brillance supérieure, un pixel très fin, des rapports de contraste élevés et des angles de vision améliorés, la technologie S.E.D. pourrait déloger les écrans plasma, LCD, DLP... Le premier modèle d'écran serait un 50" d'une résolution de 1920 x 1080 p. Principe : Les électrons qui partent de la plaque source émettrice (SCE) traversent un espace sous vide et frappent l’arrière de l’écran qui est recouvert d’une couche de phosphore. C'est la rencontre électrons/phosphore qui génère de la lumière sous la forme d'un pixel. Et en changeant la composition de la couche phosphorique, on peut modifier les couleurs fondamentales RVB donc la couleur de la lumière émise. Comme chaque pixel a sa propre source, il n’y a pas de déviation du flux d’électrons. Contrairement au CRT (tube TV traditionnel à source unique) chaque pixel à sa propre source de couleur avec son propre canon à électrons. Le canon (nano-split) se compose de deux électrodes très fines, séparées d’un nanomètre. Une tension de 16 V est appliquée aux bornes des électrodes, ce qui libère un électron dans l'espace qui les sépare. Un champ électrique de 10 V, perpendiculaire au premier, projette l’électron contre l’écran. Estimations des constructeurs : Temps de réponse : < 1 ms Contraste : 100 000:1 Luminosité : 400 cd/m² Angles de vue : 180° (dans tous les sens) Avantages de la technologie SED : Un dixième du poids et de l’épaisseur d’un écran CRT. Consommation plus faible : 2/3 de moins que les écrans plasma et 1/3 de moins que les écrans LCD. Une grande qualité de brillance et de couleur, même avec un grand angle de vision, à la différence des écrans LCD. Le contraste atteint 100 00:1, soit 10 fois plus que les meilleurs plasmas ou LCD. L'accroissement du rapport de contraste est dû à la réduction importante de la luminance noire. La luminance noire a été réduite à 0,003 cd/m2 soit 10 fois moins que sur un écran LCD. Pas de problème de rémanence (couleurs qui persiste pendant quelques millisecondes lors de travelling par exemple). En octobre 2006, Toshiba et Canon ont annoncé que la construction d'une usine d'une capacité de production de 75.000 dalles par mois sera terminée au Japon avant la fin de l'année. La production des écrans TV ne débuterait que vers juillet 2007. Les TV SED ne devraient donc pas arriver avant le quatrième trimestre de l'année 2007. La production des écrans de PC, quant à elle, ne serait plus à l'ordre du jour comme l'avait annoncé Canon auparavant. Les prix des écrans à diagonale équivalente seraient proches de ceux des LCDs et des plasmas. Source : www.rosge.net
Disque dur de 250 Go dans une chaîne Hi-Fi Sony : Sony vient d’annoncer au Japon, une nouvelle gamme de chaîne Hi-Fi appelée Netjuke. Ecran LCD couleur et Ethernet 100 Mbps. Trois chaînes Hi-Fi disposant chacune d’un disque dur de 80 Go à 250 Go et d’un vrai écran LCD couleur de 4.3" là où les chaînes Hi-Fi classiques ont un affichage par points. Ajoutez pour le modèle haut de gamme deux ports USB, un Ethernet et un port Memory Stick et vous aurez une chaîne Hi-Fi clairement orientée informatique. Enregistrement en MP3, Atrac et WAV. Vous pouvez convertir un CD Audio ou Mini Disc en MP3 ou Atrac sur le disque dur, un périphérique USB ou sur Memory Stick. Sur le disque dur vous pourrez enregistrer en WAV pour garder une qualité identique au CD, la chaîne dispose d’une bibliothèque de 350 000 titres de CD pour tagger automatiquement les fichiers convertis, le transfert de fichiers depuis un PC s’effectuera via la connexion Ethernet 100 Mbps. Pour les caractéristiques audio, le modèle le plus haut de gamme dispose d’un ampli numérique de 2 x 20 W sous 4 Ω et d’un tuner FM. La NAS-M90HD, modèle haut de gamme avec disque dur de 250 Go sortira le 18 novembre au Japon à un prix équivalent à 670 €, les deux autres modèles de 80 Go sont attendus pour le 21 octobre aux prix respectifs de 435 € et 536 €. NME présente sa platine HD VMD : Quasi inconnu du grand public, le format HD VMD est un format haute définition apparu après le Blu-ray et HD DVD. Son atout : un prix très bas C’est NME, une entreprise basée en Angleterre qui a mis au point ce format, le principal avantage est le faible coût de production d’une platine HD VMD rendu possible entre autres par l’utilisation d’un laser rouge contrairement au Blu-ray ou HD DVD qui utilisent un laser bleu. En outre un disque VMD vierge est annoncé à 1.13 $ soit 90 centimes, bien moins cher que les disques Blu-ray et HD DVD qui se situeront aux alentours de 25 à 30 $ (théoriquement 20 et 24 €). Inconvénient : pas encore adoptée par les majors NME présente cette fois une platine HD VMD grand public qui devrait être lancée au cours du CES de Las Vegas en Janvier, cette platine est annoncée à 175 $ soit 140 €, le prix d’une bonne platine DVD. Mais il reste un obstacle de taille pour démocratiser ce format : son adoption par les grands distributeurs, ce qui n’est pas encore le cas.
Les différents types d’écrans plats : Sigles | Principales technologies de production | Technologie | Éléments utilisés | PDP | Plasma Display Panel (écran Plasma) | Pixels de luminophores | Terres Rares | LCD AM-LCD | Liquid Crystal Display et Active Matrix LCD (écran à cristaux liquides à matrice active) | Anode transparente en "ITO" | Indium | OLED | Organic Light-emitting Diode (diodes organiques électroluminescentes) | SED | Surface-conduction Electron-emitter Display | couche de phosphore | éléments phosphorescents | BiNem® | LCDs | voir | lcd |


Sources : sites de constructeurs fr.wikipedia.org bestofmicro.com et autres sites web technologiques |