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Tel :  par mel

 

Quelques informations techniques : 2

DIVERS :
déc. 2005

Un écran souple et imprimable chez Siemens :
Source : PCI

Les écrans et autres affichages flexibles sont décidément une technique vers laquelle les géants de l'électronique et de
l'affichage en particulier se tournent de plus en plus. Seiko Epson par exemple a présenté en mai dernier à Boston, au SID International Symposium 2005, un écran d'une résolution de 320x240, un taux de contraste de 10:1, et une épaisseur de 375 µm, et un poids d'1,2gPhilips œuvre également en ce domaine avec son écran 5'' enroulable
baptisé PV-QML5. Et citons encore dans cette liste non exhaustive les travaux de Samsung ou encore Toshiba.
Siemens s'intéresse aussi à ce secteur. La société vient de développer un nouvel " écran " souple couleur qui a la particularité d'être imprimable sur papier. La technologie a été présentée au salon Plastic Electronics de Francfort début octobre. L'écran en question a plusieurs débouchés en ligne de mire, notamment dans le secteur industriel pour les emballages, avec des coûts de production que l'on promet nettement inférieurs à ceux des écrans LCD.  La société évoque le conditionnement alimentaire sous carton, l'emballage médical ou la fabrication de tickets d'entrée à des spectacles. En guise d'exemple, Siemens cite le cas d'un laboratoire médical qui pourrait afficher les  recommandations d'usage d'un médicament en plusieurs langues, l'usager n'ayant qu'à presser l'écran sur la bonne zone.  Des petits jeux électroniques sont également imaginés tout comme des emballages d'appareils " communicants " qui donneraient les instructions de mise en route sous forme d'animations en couleur. Les afficheurs sont alimentés par des batteries " imprimables " et ultra fines à durée de vie limitée à quelques mois. " Les afficheurs miniatures utilisent une technique électrochromique basée sur des matériaux ayant la faculté de changer de couleur lorsqu'ils sont traversés par un courant électrique, explique-t-on chez Siemens, leurs molécules absorbent des longueurs d'onde différentes par rapport à leur état d'origine. Les matériaux électrochromiques sont en contact avec une couche d'électrodes et un film plastique conducteur fait office de seconde électrode et de "vitre " transparente. [On] utilise des composants au silicium pour assurer la commande du système ". L'objectif à terme sera la mise en œuvre d'un procédé d'impression destiné à fabriquer l'ensemble de l'afficheur, " notamment l'électronique de commande appropriée, à partir de plastique conducteur et semi-conducteur ".

Un écran sous votre peau :
Source : Atelier
Un chercheur américain est en train de mettre au point un écran implanté à quelques millimètres sous la peau. Robert A. Freitas Jr explique son concept dans son livre Nanomedicine, Volume 1 : Basic Capabilities. Le "programmable dermal display" consiste à implanter une population de trois milliards de robot-pixels sur une surface de 6cm*5com. Cette technique fait appel aux nanotechnologies sur lesquelles beaucoup de chercheurs travaillent. Les photons émis par
ces pixels produisent une image à la surface de la peau. L'écran pourrait être programmé pour afficher un tas d'informations, et notamment des informations médicales. L'écran pourrait aller chercher l'information (par exemple : concentration d'oxygène dans le sang) pour ensuite l'afficher. Il pourrait être activé ou désactivé par un tapotement du doigt sur la main. Un tel écran pourrait avoir de nombreuses utilisations. Les capteurs insérés dans l'écran pourraient
permettre de surveiller sa santé, à la minute près.

Les candidats aux licences WiMAX :

Source : OINet
Le WiMAX est une des technologies d'accès à Internet qui suscite aujourd'hui le plus d'intérêt. Capable de transporter par la voie hertzienne du haut-débit sur des distances de plusieurs kilomètres, elle apparaît comme un excellent moyen de connecter l'Hexagone. En témoigne le rachat récent par Free de la seule licence nationale existante, celle d'Altitude Telecom. Fin 2003, suite au fiasco de la boucle locale radio, la société normande n'avait eu aucun mal à obtenir un sésame national. Cette fois, la compétition sera plus rude pour obtenir les licences régionales, qui seront attribuées - deux dans chaque région française - dans le courant de l'année 2006.  Jusqu'au 14 octobre, les sociétés qui souhaitaient obtenir une autorisation de déployer du WiMAX en France devaient envoyer une lettre d'intention par région de candidature à l'Arcep, le régulateur des télécoms et des postes. Ces lettres devront être confirmées par un dossier de candidature en janvier 2006 (une entreprise qui n'aurait pas envoyé de lettre d'intention pourra faire malgré tout déposer un dossier).
Selon une liste publiée par Les Echos, le WiMAX attire d'ores et déjà bon nombre de postulants : une quarantaine environ. La liste sera publiée dans les jours prochains. Certains, comme Club-Internet, NRJ, Axione (groupe Bouygues), TDF, France Télécom, neuf Cegetel, Wengo et LD Collectivités postuleraient dans toutes les régions de France.  D'autres candidats se concentrent sur quelques régions. C'est le cas du câblo-opérateur Noos UPC, qui privilégie une quinzaines de régions, dont l'IIle-de-France. Hub Télécom (ex ADP Télécom) cible, lui, les dix premières régions françaises. Pour sa part, APRR vise celles que traverse son réseau routier. Moins connu, le spécialiste poitevin des réseaux e-Qual s'intéresse, lui, à sept régions de l'Ouest. Les Echos évoquent aussi ADW Network, spécialiste lyonnais des réseaux sans fil, qui se porte candidat en Rhône-Alpes, Auvergne, Bourgogne et Franche-Comté.  S'ajouteront à coup sûr, d'ici au mois de janvier, des collectivités territoriales, qui ont également le droit de postuler. L'Arcep a même publié récemment une note juridique à leur intention, vu le nombre de questions reçues, pour préciser les conditions dans lesquelles elles peuvent faire acte de candidature. Début 2006, si le nombre de candidats dans une région excède le nombre d"autorisations, alors l'Arcep procèdera à une sélection entre les projets des postulants.

De moins en moins de plasma, de plus en plus de LCD :
Source : Digitimes
La part de marché des écrans LCD est aujourd’hui majoritaire, face aux autres technologies d’écrans disponibles à ce jour dans le commerce. Cette dernière mesure concerne surtout les écrans plats 37 '' (soit 100 cm environ), segment dans lequel ce type de technologie représente 51% du marché. Les écrans de 37’’ passent donc devant les écrans plasma de haute définition et les écrans plasma à définition améliorée. Les prix moyens des écrans LCD 37’’ constatés outre Atlantique aurait subit une baisse de 25% en l’espace de trois mois. Du coup, après avoir squatté le segment des écrans plasma en 32’’ (soit 81 cm environ), c’est la taille au-dessus qui se voit menacée à terme d’un abandon de cette dernière technologie d’image, en faveur du LCD. Les constructeurs viseraient, dans un proche avenir, à faire appel à la technologie plasma qu’à partir d’une taille d’écran de 42'' (soit 106 cm environ)… Pour combien de temps encore? D’après nos confrères anglophones de Digitimes, il semblerait que des industriels d’Extrême-Orient ont engagé des recherches sur le développement en masse d’écran LCD de 42’’.

La grosse diagonale de LCD Sharp :
Source : ITR NEWS
A l'aube de la HDTV, le constructeur japonais se lance donc dans la bataille des écrans LCD en annonçant la commercialisation prochaine de son téléviseur LCD dont la diagonale fait "juste" 65 pouces de long.
Bien que l'arrivée de cet écran fut déjà annoncée en octobre dernier au salon Ceatec, Sharp affirme aujourd'hui sa volonté commerciale d'envahir les foyers avec des écrans LCD gros formats, et ce, à l'aube de l'avènement de la télévision haute définition, marché convoité par tous les constructeurs du moment. ,Aussi, l'Aquos 65'' affichera une résolution de 1 920 x 1 080. Il fera partie de la gamme grands écrans dont la sortie est prévue pour la fin de l'année 2005. Cependant, le prix avancé est aussi impressionnant que la taille de sa diagonale, puisqu'il est annoncé à 15 520$.

La TV en tactilo-odorama pour 2020 :
Source : Reuters
Les japonais comptes créer, vers 2020 un téléviseur du futur, restituant des images de haute définition en 3 dimensions, restituant le toucher, ainsi que synthétisant les odeurs. Ce projet de future télévision est national, et le développement de cette idée associerait des chercheurs, des entreprises technologiques, et des universités. Si les défis technologiques liés à l’image 3 D sont assez bien définis, il n’en demeure pas moins que ceux liés à la restitution des odeurs ainsi qu’au toucher constituent, sans doute, la principale difficulté sur laquelle vont se heurter les chercheurs. Rien que pour le toucher, plusieurs pistes consisteraient à exploiter les ultrasons, la stimulation électrique, et la pression de l'air...
Un fond financier de 9 millions de dollars serait budgétisé pour l’année 2006 afin que ces travaux puissent débuter.

Les écrans bistables arrivent sur les portables : BiNem® liquid crystal display (LCD) technology :
Source : IT
Un afficheur LCD ça consomme. Une parade existe : l'écran bistable, apte à mémoriser deux états opposés - pixel allumé ou pixel éteint - même en l'absence de tension d'alimentation. Un détail qui change tout lorsque chaque mAh et chaque gramme sont comptés. En la matière, plusieurs solutions sont à l'étude dont l'une, baptisée BiNem (contraction de Bistable Nématique) et industrialisée par la société Nemoptic, apparaît très prometteuse et a de surcroît le bon goût d'avoir été mise au point en France, par le tandem Cnrs/Université d'Orsay. Contrairement aux LCD classiques, dont les cristaux liquides reviennent à leur état initial quand le champ électrique disparaît, cet écran fait appel à des colonnes de molécules accrochées entre 2 parois (" maître " et " esclave ") dont l'une (" l'esclave ") possède une faible énergie d'accrochage. C'est cette différence d'adhérence qui donne aux molécules la possibilité de se présenter sous deux formes stables (T et U).  En pratique, le passage de l'une à l'autre se fait au moyen d'une impulsion électrique ayant pour effet de modifier l'orientation des molécules au niveau de la paroi " esclave ". Si l'impulsion est brusquement arrêtée, la colonne fléchit et prend quelques millisecondes plus tard une texture torsadée (type T) grâce à la présence d'un 'dopant chiral'. En revanche, si le champ décroît plus lentement, en suivant une rampe par exemple, les molécules s'inclinent toutes dans le même sens et forment une texture uniforme (type U). Avec, dans un cas comme dans l'autre, la possibilité de conserver presque indéfiniment la forme obtenue (et donc l'image affichée) lorsque la tension d'alimentation retombe. Les niveaux de gris, a priori exclus par un tel principe de fonctionnement, sont toutefois réalisables grâce à un effet dit " de rideau ". Au lieu d'être uniformément clair ou sombre, chaque pixel comporte à la fois une zone T et une zone U, la frontière géographique entre les deux (et par conséquent le niveau de gris) étant déterminée par la tension de l'impulsion. La couleur, enfin, est obtenue de façon tout à fait classique au moyen de différents filtres colorés. Très récemment, Nemoptic a d'ailleurs présenté un prototype d'écran QVGA (240 x 320 pixels) affichant 320000 couleurs. Adaptable aux lignes de fabrication d'écrans LCD traditionnelles, la technologie BiNem offre en outre la possibilité de réaliser des écrans souples. Des essais ont été réalisés en ce sens avec des substrats en PES (polyéther sulfone) de 0,1 mm d'épaisseur.

Comment le BiNem® fonctionne :
Principes fondamentaux de BiNem® LCDs :
La technologie de BiNem® est une technologie nématique bistable d'affichage à cristaux liquides, basée sur un principe unique appelé la 'surface ancrant' (le breaking) breveté par Nemoptic.

La technologie de BiNem® a deux états stables :
"U" = l'état "uniforme"
"T" = l'état "courbe"
qui sont obtenu en appliquant des impulsions simples.
Une fois que l'un ou l'autre état est choisi, il reste comme il est pour toujours et sans consommation.

 

 

Mode de Commutation: transmis par impulsions :
La seule manière d'aller d'un état à l'autre est d'apporter l'énergie sous forme d'impulsions électriques. Ces impulsions soulèvent les molécules sur la surface, avec la couche "d'attirance faible", jusqu'au point où ça change.
Puis, selon la forme du bord négatif de l'impulsion, les molécules s'organisent dans l'état "U" ou "T".

 

 

 

 

 

 

 


Impulsion flan raide = état "courbe" :
Une impulsion avec un bord raide favorise la texture de "T"parce qu'un refoulement du cristal liquide est induit dans la majeure partie de la couche et pousse fortement les molécules inférieures dans la direction "3" supérieure qui fait une torsion "4"de 180°.
 

 

 

 

 

 

 

Impulsion flan incliné = état uniforme :
Une impulsion électrique avec un bord incliné  favorise la texture "U" parce que la position "3" est l'effet par défaut. Toutes les molécules tombent progressivement de cet état passager, uniformément vers le bas de la texture "4".

 


extrait de leur site web : http://www.nemoptic.com/

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